Banner Before Header

L’ÉTAT CAMEROUNAIS COMPLICE DE LA DESTRUCTION DE LA RESERVE DE DJA : AJAFE LANCE UN APPEL

0 18

Dans les salles du pouvoir, le silence est assourdissant. L’État camerounais, censé protéger et défendre le trésor naturel qu’est la réserve de Dja, ferme les yeux sur son massacre. Voici une terre autrefois classée site du patrimoine mondial de l’Unesco, désormais condamnée à une mort lente. Un véritable réquisitoire s’impose pour dénoncer cette passivité coupable et appeler la communauté internationale à agir pour sauver ce sanctuaire en péril.

Septembre 2019, Cameroun, Afrique. Destin, braconnier de profession, marche en forêt durant une chasse. L’impact du braconnage et du commerce illégal des espèces sauvages représente la deuxième plus grande menace pour les vertébrés en Afrique Centrale. Au Cameroun, la crise économique a largement poussé les communautés locales à se tourner vers le braconnage.

Dans les profondeurs de la forêt, le chaos règne en maître. Des braconniers, armés jusqu’aux dents, opèrent en toute impunité. Les armes de guerre sont leur quotidien, tandis que les animaux protégés tombent sous leurs balles sans trouver de refuge dans les véhicules militaires. Des preuves accablantes, des témoignages troublants qui ne font que confirmer la triste réalité : l’État camerounais est complice de cette destruction.

Pire encore, des concessions forestières et minières sont impunément accordées à quelques pas seulement des limites de la réserve de Dja. L’appât du gain, le profit à court terme, voilà les véritables motivations derrière ce carnage écologique. Les zones tampons, les barrières protectrices qui maintenaient le cœur de la réserve à l’abri, sont sacrifiées sans le moindre scrupule. Le destin de ce joyau de la biodiversité camerounaise semble être scellé par l’avidité des puissants.

Mais l’injustice ne s’arrête pas là. Les grands singes, qui sont pourtant au bord de l’extinction, sont chassés sans relâche. Leur statut critique ne semble pas émouvoir les responsables des décisions. Ces créatures majestueuses, gardiennes ancestrales de la forêt, sont condamnées à une disparition inéluctable si rien n’est fait.

la faune est menacée dans la réserve de Dja

Face à cette trahison de l’État, nous lançons un appel vibrant à la communauté internationale. Ne fermez pas les yeux sur cette détresse, sur cette destruction imminente. Le Cameroun se doit de protéger ce patrimoine inestimable au lieu de le sacrifier sur l’autel de l’intérêt personnel. Ensemble, élevons la voix et exigeons que nos dirigeants agissent maintenant !

Camerounais, Camerounaises, ne restons pas silencieux face à cette tragédie. Il est de notre devoir de protéger notre réserve de Dja, de sauvegarder cette richesse pour les générations futures. Unissons nos voix et exigeons que nos dirigeants rendent des comptes ! Le monde entier nous regarde, et il est temps de prouver notre détermination à protéger notre patrimoine naturel.

À la communauté internationale, nous vous adressons un appel désespéré. Ne laissez pas notre réserve de Dja être effacée de la carte, ne permettez pas que cette tragédie écologique se poursuive. Nous avons besoin de votre soutien, de votre solidarité pour préserver ce trésor de la biodiversité. Nous comptons sur vous pour faire pression sur les autorités camerounaises et mettre fin à cette complicité honteuse.

on boucane dans la réserve de Dja

L’heure est venue de bouger, de prendre position et de sauver notre réserve de Dja. Car la survie de cette merveille de la nature, la survie de ses habitants uniques, est entre nos mains. Ne laissons pas le silence régner, ne laissons pas les responsables de cette destruction échapper à leurs actes. Les regards du monde sont désormais rivés sur le Cameroun, et notre action collective sera la clé de la victoire ou de la défaite.

AJAFE : Association des Journalistes Africains pour l’Environnement

Contact : 677489844

Site internet : ajafe.org

Adresse E-mail. Ajafe7@gmail.com

BP 6822 douala cameroun

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.