La constitutionnalisation du phénomène environnemental au Cameroun ne s’est pas faite en marge des grandes orientations définies à l’échelle internationale. Par la révision constitutionnelle du 18 janvier 1996 en effet, le constituant camerounais a fait de l’environnement un droit fondamental de l’homme dont la mise en œuvre suppose l’action concertée de tous les acteurs économiques et sociaux.
Cependant, il n’en demeure pas moins que le contenu dudit droit reste marqué d’un anthropocentrisme étriqué que dix années d’activités législatives et réglementaires n’ont pas suffi à dépasser ; preuve que la protection de l’environnement va au-delà de considérations purement juridiques.