La majestueuse forêt du Bassin du Congo, joyau écologique s’étendant sur plus de 1,8 million de km2, est aujourd’hui menacée. Le Cameroun, situé au cœur de cet écosystème unique abritant une biodiversité exceptionnelle, se retrouve en première ligne pour sa protection.
Pourtant, la déforestation et forêt du Bassin du Congo mettent en péril ce trésor national. Chaque jour, des pans entiers de forêt primitive disparaissent, emportant avec eux des espèces endémiques parfois uniques au monde. Le développement anarchique ronge inexorablement cet environnement fragile, poumon vert régulant le climat régional et mondial.

Face à l’urgence, le gouvernement camerounais a lancé un vaste programme de préservation du Bassin du Congo, avec le soutien de bailleurs internationaux. Grâce à un financement de 10,4 millions de dollars du Fonds pour l’environnement mondial, des projets concrets seront mis en œuvre pour protéger les écosystèmes forestiers et promouvoir le développement local durable.
L’enjeu est vital : protéger les écosystèmes, encourager une exploitation raisonnée des ressources, et permettre un développement local durable et équitable.
Les populations autochtones, gardiennes séculaires de ces forêts ancestrales, doivent être associées à cette démarche. Leurs savoirs traditionnels et leur mode de vie en harmonie avec la nature sont un atout précieux pour la sauvegarde de ce patrimoine commun.
Il y a urgence à agir. La disparition progressive de la forêt camerounaise serait une catastrophe écologique aux conséquences dramatiques. Perte irrémédiable de biodiversité, dérèglement climatique, disparition de modes de vie traditionnels. L’avenir du pays se joue aujourd’hui dans la préservation de ce joyau de la nature.
Le Cameroun a une responsabilité immense vis-à-vis des générations futures. La sauvegarde de la forêt du Bassin du Congo déterminera l’habitabilité même du pays à long terme. Elle nécessite un engagement sans faille et des actions concrètes de la part des pouvoirs publics comme de chaque citoyen. Il en va de l’intérêt vital du Cameroun et de l’humanité toute entière.