KIKOT : UN PROJET PHARAONIQUE POUR L’AVENIR ENERGETIQUE DU CAMEROUN
L’aménagement hydroélectrique de Kikot promet de transformer le paysage énergétique du Cameroun. Avec sa capacité de 500 mégawatts, cette centrale sera le plus grand projet de ce type en Afrique centrale.
Plus qu’un simple projet d’infrastructure, Kikot Hydro Compagny (KHPC) se veut le fer de lance d’une nouvelle ère de développement durable et inclusif. Sous la direction de Marlène Biessy, première femme à diriger une telle entreprise au Cameroun, KHPC promet de créer des milliers d’emplois locaux et de soutenir les communautés avoisinantes.
Sur le plan technique, les défis sont immenses. Il faudra dompter la force du fleuve Sanaga, troisième réserve hydroélectrique du continent, à travers un barrage de plus d’un kilomètre et trente-sept mètres de haut. Six turbines géantes produiront chacune 83 mégawatts d’électricité propre. Puis 40 km de lignes à haute tension interconnecteront Kikot au réseau national.
Mais KHPC ne se limite pas à ces infrastructures titanesques. Il s’agit aussi de transformer durablement les territoires concernés. La route Mbébé-Bibodi sera rénovée, améliorant la mobilité des habitants. Des milliers d’emplois qualifiés et non qualifiés seront créés. Les compétences et entreprises locales seront mises à contribution. Le projet soutiendra aussi l’agriculture, la pêche et l’élevage environnants.
Sous l’œil avisé de Marlène Biessy, KHPC incarne une nouvelle façon de concevoir le développement en Afrique. Au-delà de la production d’énergie propre, il s’agit de donner les moyens aux populations de prendre leur destin en main de manière inclusive et respectueuse de l’environnement. Si Kikot tient ses promesses, il pourrait devenir un modèle pour le continent.
Franck Mbiakop
