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HEPATITE AU CAMEROUN : UN FLEAU TOUJOURS PREOCCUPANT MALGRE LA BAISSE DE PREVALENCE

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L’hépatite au Cameroun demeure un fléau préoccupant, malgré une baisse globale de la prévalence. Les chiffres sont alarmants et mettent en évidence des disparités régionales choquantes. Dans les régions septentrionales du pays, les taux de prévalence sont simplement stupéfiants.

Avec des chiffres atteignant 21% dans la région du Nord et 18% dans l’Extrême-Nord, ces régions dépassent largement la moyenne nationale. Même dans l’Adamaoua, souvent qualifiée de « zone de moyenne endémicité », les taux se situent entre 8 et 15%.

le Cameroun fait toujours partie des pays les plus touchés par l’hépatite en Afrique et dans le monde.

Ces statistiques effroyables sont le résultat de nombreux facteurs alarmants propres à cette partie du Cameroun. Le niveau d’éducation incroyablement bas entraîne des pratiques à haut risque, telles que le partage d’objets tranchants. La pauvreté extrême restreint l’accès aux soins et au dépistage, laissant des milliers de personnes vulnérables face à cette maladie silencieuse.

Malgré une légère diminution de la prévalence nationale, le Cameroun fait toujours partie des pays les plus touchés par l’hépatite en Afrique et dans le monde. Les chiffres sont décevants lorsque nous les comparons à des nations telles que le Rwanda, qui affiche un taux de 3,1% pour l’hépatite B, ou encore l’Île Maurice, avec un taux inférieur à 2%. Même des pays tels que le Burundi avec 15% de prévalence ou la Namibie avec 6,8% dépassent largement le Cameroun.

Face à cette situation alarmante, les autorités camerounaises sont confrontées à un défi majeur pour lutter contre cette maladie. Il est impératif de renforcer les campagnes de sensibilisation, de vaccination et de dépistage, en mettant l’accent sur les régions les plus exposées. Les enjeux sont multiples, allant de la santé publique avec le risque de cirrhose et de cancer du foie, à des implications sociales et économiques pour le pays tout entier. Il est urgent d’agir, car les conséquences de l’hépatite continuent de peser lourdement sur la population camerounaise.

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