
Le Cameroun est face à cette recrudescence des cas de choléra, avec une population de 24 863 337 habitants en 2018 (OMS 2018)
Depuis 1971, date à laquelle les premiers cas de maladie ont été notifiés (2000 cas), l’incidence de la maladie est en nette croissance au fil des périodes épidémiques (4 000 cas en 1991, 5 786 cas en 1996, 8 000 cas en 2004, 10 759 cas en 2010, 23 152 cas en 2011). Les régions les plus sensibles étant le Littoral et la zone Septentrionale (Extrême-Nord, Nord et Adamaoua).
En effet, les mouvements de populations aussi bien nationaux que transfrontaliers avec le Nigéria ainsi que les faibles mesures d’hygiènes et l’accès à l’eau potable font de la région septentrionale une zone à risque d’épidémie de choléra. Il en est de même avec les régions métropolitaines telles que celles du Centre et du Littoral qui présente des risques liés à l’engorgement, la promiscuité, les faibles mesures d’assainissement et d’accès à l’eau potable.
