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Cameroun : 500 millions pour sécuriser le transport de la viande et du poisson

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etal-de-boucherCet argent a servi à l’achat des véhicules, des tricycles et autres équipements remis  aux collectivités territoriales et à certains acteurs du secteur.

Finis les périodes où la viande de boucherie et poissons se transportaient dans des véhicules non réglementés. Certains communes disposent désormais d’équipements et matériels adéquats au transport de ces produits alimentaires. Ces communes ont reçu le mercredi 03 septembre 2014 à Yaoundé, des mains du ministre de l’Elevage, des pêches et de l’industrie animale (Minepia) des véhicules, et tricycles devant aider au transport de ces aliments.

Il est question selon le Dr taîga, pour cette opération dont le coût est estimé à plus de 500 millions de FCFA, de protéger les consommateurs. Ce, par la sécurisation de ces aliments. Barrant ainsi la voie à diverses infections et maladies aux origines douteuses.

Un camion a donc été remis aux communautés urbaines d’Ebolowa, Garoua, Maroua, Bamenda, Deux camions à la Sodepa et un  camion  à la MIdepecam. Les tricycles ont été remis aux communes d’arrondissement de Bafoussam 1er, Yaoundé 2e, Douala 2e, 4e,5e, Maroua 3e, Nkambe, Okou ; Sangmélima et Dziguilao. A en croire le Dr Taîga, cette opération va continuer avec l’acquisition de 07 nouveaux véhicules pour certains communautés urbaines.

D’après Vincent Ndumu, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Bamenda, la voiture qu’il a reçue aidera au transport des viandes de la boucherie vers les marchés de Bamenda.  Pour sammy Tambo Ako, directeur général de la Mission de Développement de la pêche artisanale et maritime (Midepecam), le camion qu’il a reçu va aider au transport du poisson des zones rurales vers les zones urbaines. Notamment, de Mouako dans la Sanaga Maritime et Dinai dans le Fako, vers Yaoundé et Douala. Car « nous transportons chaque semaine, 20 tonnes de poisson en fonction de la quantité disponible, des  villages vers les villes. Et ces 20 tonnes valent pour trois voyages, or avec un nouveau véhicule, nous pourrons transporter en seul voyage, 11 tonnes de poissons » affirme-t-il.

Cependant, même si les différents récipiendaires ne désemplissent pas d’éloges envers le Minépia pour ces dons, l’on se demande quels ont été les critères de sélection  de ces récipiendaires. Pour l’inspecteur des services N°1 au Minépia, Sylvain- Blaise Ebode, «  ces dons ont été remis aux zones où il ya plus d’abattage. L’objectif à la longue est de doter toutes communes de ces véhicules ».

 La question qu’on se pose est celle de savoir si ces dons sont suffisants. Un seul véhicule « ne peut pas suffire pour alimenter toute la communauté urbaine de Bamenda. Cependant c’est un coup de pousse. On se servira de nos moyens propres pour acquérir d’autres infrastructures », tranche Vincent Ndumu. En tout cas, plusieurs membres de la société civile restent convaincus que ces quelques véhicules et tricycles ne sauraient sécuriser toutes les viandes abattues et poissons disponibles.

Sandrine Gaingne-Le Quotidien de l’Economie-

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