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LA HAUSSE DU PRIX DU GAZ AU CAMEROUN : UNE FACTURE SALEE IMPOSEE AUX INDUSTRIELS

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Les entreprises camerounaises se débattent avec des factures de gaz qui les étouffent. En juin, Gaz du Cameroun (GDC) a imposé à ces entreprises une augmentation unilatérale de 20%, malgré l’opposition du gouvernement.

GDC justifie cette hausse en évoquant l’explosion de ses propres coûts de production. Cependant, cette décision va à l’encontre du code pétrolier de 2019, qui exige l’approbation préalable de l’État avant toute augmentation des prix du gaz sur le marché intérieur.

Les entreprises camerounaises se débattent avec des factures de gaz qui les étouffent. En juin, Gaz du Cameroun (GDC) a imposé à ces entreprises une augmentation unilatérale de 20%, malgré l'opposition du gouvernement.
Gaz du Cameroun (GDC) a imposé à ces entreprises une augmentation unilatérale de 20%, malgré l’opposition du gouvernement.

Pris en otage entre GDC et le gouvernement, les industriels se retrouvent contraints d’avaler cette amère pilule. Quatre jours seulement avant l’envoi des factures, le ministère du Commerce avait suspendu cette augmentation, exigeant le respect du code pétrolier et une renégociation préalable. Malheureusement, GDC, filiale camerounaise de la société britannique Victoria Oil & Gas, a tout bonnement ignoré cette injonction.

Les clients de GDC n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. Tels des gardiens de but encaissant des tirs, ils se voient contraints de payer la note, impuissants face à cette situation injuste. Ils n’ont d’autre choix que de régler la facture présentée par GDC, sous peine de subir des pénalités.

Cette augmentation arbitraire risque de fragiliser de nombreuses industries dans un contexte économique déjà précaire. De plus, elle révèle la mainmise problématique des entreprises étrangères sur des secteurs clés tels que l’énergie.

Le bras de fer se poursuit entre GDC et le gouvernement camerounais. Cependant, quels que soient les résultats de cette bataille, ce sont déjà les entreprises locales qui en subissent les conséquences, contraintes d’absorber des coûts supplémentaires. Au-delà des discours rassurants, c’est la dure réalité du monde des affaires qui prévaut. Cette situation appelle à une réflexion approfondie sur la préservation de l’indépendance et de la vitalité de l’économie locale.

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