Conséquence du recul de l’épidémie d’Ebola, les Etats-Unis ont annoncé, mardi 10 février 2015, que leurs soldats engagés dans la lutte contre le virus ont commencé à se retirer d’Afrique de l’Ouest. Même si le bilan de l’épidémie a franchi la barre de 9 000 morts en février, elle est, selon l’OMS, sous contrôle au Liberia, le pays où était déployé l’essentiel des militaires américains.
« Presque tous » les soldats déployés sur place auront ré-intégré leurs bases d’ici le 30 avril 2015, grâce au « succès » de la mission américaine lancée en septembre 2014, a indiqué le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby dans un communiqué, précisant que près de 1 500 ont déjà quitté l’Afrique. Au plus fort du déploiement, les soldats américains ont été jusqu’à 2 800, principalement au Liberia, mais aussi au Sénégal.
Maintien d’une « présence continue »
Ils ont mené des missions de soutien dans la lutte contre l’épidémie, « construisant des unités de traitement d’Ebola, formant des centaines de personnels de santé local et international, et apportant un soutien logistique aux travailleurs humanitaires », a indiqué le contre-amiral Kirby.
« Pour soutenir les 10 000 civils qui restent sur le terrain en Afrique de l’Ouest, le ministère de la défense va laisser d’importants équipements » qui pourront aider à lutter contre des réapparitions de l’épidémie à l’avenir, a précisé M. Kirby. De plus, une centaine de militaires américains « maintiendront une présence continue » sur place après le 30 avril 2015 pour continuer de soutenir le dispositif mis en place pour lutter contre la fièvre hémorragique.
AFP