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CONSTRUCTION D’UNE ROUTE DANS LE PARC NATIONAL DE LOBÉKÉ AU CAMEROUN : PRÉOCCUPATIONS ENVIRONNEMENTALES ET OPPOSITION CROISSANTE

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Le Cameroun prévoit de construire une nouvelle route dans le parc national de Lobéké, malgré les préoccupations des défenseurs de l’environnement. Le pays affirme que la route aidera à combattre le braconnage et d’autres délits transfrontaliers, mais certains craignent qu’elle n’encourage la déforestation.

Une étude menée dans le parc national de Minkébé, au Gabon, a montré que le braconnage dans le nord du parc était lié à la présence d’une autoroute à proximité de la frontière camerounaise. Le gouvernement camerounais soutient que la nouvelle route dans le parc national de Lobéké aidera à sécuriser la zone contre les braconniers.

Cependant, les opposants au projet soulignent les conséquences néfastes de la construction de routes sur l’environnement. Des recherches ont montré que les routes sont préjudiciables aux forêts, à la biodiversité et aux écosystèmes. Une étude a établi un lien entre le massacre d’éléphants de forêt dans le parc national de Minkébé et la présence d’une route nationale à proximité de la frontière.

Le parc national de Lobéké est d’une grande importance écologique, abritant une grande

variété d’espèces menacées, notamment les éléphants de forêt, les gorilles de l’Ouest, les chimpanzés et les léopards. Les défenseurs de l’environnement craignent que la construction de la route facilite l’accès des braconniers et entraîne une dégradation de l’écosystème.

John Poulsen, écologiste et auteur d’une étude sur le massacre des éléphants de forêt dans le parc national de Minkébé, affirme qu’il est difficile de contrôler l’accès aux zones protégées lorsque des routes sont construites à proximité. Il souligne la nécessité de financement et de mesures de protection pour empêcher les trafiquants de contourner les barrages routiers.

L’état d’avancement des plans concernant la route dans le parc national de Lobéké n’est pas clair, et les autorités n’ont pas répondu aux demandes de renseignements. Les défenseurs de l’environnement craignent que la construction de la route ne soit qu’une première étape vers l’exploitation forestière et la conversion des terres en plantations agricoles.

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