Le projet Dynamique des formations forestières dans la région de l’Adamaoua au Cameroun(DYFRAC) a été lancé officiellement le mercredi 06 août 2014 au centre de développement de cette institution.
Ce projet porté par le Pr Michel Tchotsoua du département de géographie de l’université de Ngaoundéré, vise à apporter des solutions aux problèmes de déforestation dans la région de l’Adamaoua. Cette région du fait de sa position entre la partie septentrionale et la partie méridionale subit des conséquences de la déforestation et de la dégradation des forêts. Le défrichement des espaces pour l’agriculture, l’exploitation du bois-énergie y sont intenses et participent de fait à la dégradation du couvert végétal.
C’est dans cette logique que le PR. Michel Tchotsoua, répondant à un appel à candidature lancé par l’institut de l recherche pour le développement (l’IRD), a monté le projet DYFRAC, afin de « faire une analyse diachronique du couvert forestier et de la diversité spécifique des formations forestières de l’Adamaoua » relève-t-il.
Le projet DYFRAC entend apporter des solutions à ces problèmes à travers des travaux de recherche sur le terrain pour estimer des variations du couvert et de la densité des forêts de l’Adamaoua, à travers aussi les sites de Galim et TIgnéré dans le département du Faro et Déo, et dans les zones périphériques de la ville de Ngaoundéré.
Ce projet sera accompagné par l’IRD à travers son programme GEOFORAFRI, qui vise le renforcement des capacités et l’accès aux données satellitaires pour le suivi des forêts en Afrique centrale et de l’ouest.
Selon le Pr Michel Tchotsoua, il sera question de faire une collecte de données sur le terrain afin de les analyser en laboratoire pour comprendre l’évolution de la dégradation forestière dans cette région entre 2000 et 2014.Ce qui pourra ainsi aboutir à la recherche de solutions pour gérer les forêts qui sont en dégradation dans la région de l’Adamaoua.
Pour le doyen de la faculté des arts, lettres et sciences humaines, le Pr Iya Moussa, l’aboutissement de ce projet va montrer le dynamisme de la recherche et l’appui de l’université de Ngaoundéré dans le développement de la ville.
Raphael Mbahon-Alerte-