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Cameroun : Les travaux réalisés à plus de 50 % pour le barrage de Lom-Pangar

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lom pangar ajafeMakhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, en compagnie de quelques membres du gouvernement sur le site, a exprimé son satisfécit le 22 juillet 2014.

En visite du travail au Cameroun, le vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Makhtar Diop, était sur le site du chantier du barrage hydroélectrique de Lom Pangar. La descente du 22 juillet 2014, a permis à Makhtar Diop de toucher du doigt l’avancée de ce grand projet dont la Banque mondiale contribue au financement à hauteur de 63,7 milliards de FCFA, soit environ 26%. Lequel financement est intervenu le 19 mars 2013 suite à l’accord de crédit signé le 31 juillet 2012 entre l’Etat du Cameroun et cette institution financière..

Premiers arrêts : sur le site des concasseurs où deux usines sont installées et fonctionnelles. L’une produit 150 mille tonnes de graviers par jour et l’autre 300 mille tonnes. Les matériaux proviennent de la carrière de Mbimbawara. Makhtar Diop s’est arrêté à la digue de col, déjà livrée, construite en latérite. « La digue va stopper le trop plein d’eau dans le réservoir, le cas échéant », précise un technicien.

A Lom Pangar, les travaux se poursuivent à un rythme soutenu sur tous les divers sites du chantier. Au 22 juillet 2014, les techniciens parlent d’un taux de réalisation global de 52%. La première mise en eau du réservoir prévue en septembre 2015 sera respectée, assurent les techniciens. Et au regard de l’évolution du projet, Makhtar Diop n’a pas caché sa satisfaction. « C’est Fantastique ! Avec ce barrage, a-t-il fait observer, nous avons une solution qui permettra d’améliorer la carte énergétique du Cameroun, voire de l’Afrique». Makhtar Diop en a profité pour balayer la rumeur sur une quelconque rupture de financement du projet Lom Pangar par la Banque mondiale. Pour lui, il n’en est rien. Cette institution est disposée d’accompagner ce projet d’envergure, « capable de résoudre le problème énergétique en Afrique, et dans la sous région », a-t-il conclu, au terme de la visite.

Pierre CHEMETE

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