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Cameroun : les garages ambulants défient l’Etat à Yaoundé

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garage yaoundéjpegLa communauté urbaine de Yaoundé laisse encore du temps aux garages ambulants pour ses conformer aux mesures d’assainissement conçues par Tsimi Evouna .

Le communiqué rendu public le 04 septembre 2014 était clair et sans équivoque. Les propriétaires des garages automobiles et motos avaient 30 jours pour se conformer à la nouvelle réglementation édictée par les services de la communauté urbaine de Yaoundé (CUY). Le communiqué faisait état de l’anarchie qui a fait son lit dans ce secteur, et à laquelle il fallait mettre fin.

Il est question pour chaque garagiste exerçant dans la capitale, de construire un enclos autour de son atelier, en matériaux provisoires ou définitifs, le but recherché étant de ne plus voir des dépannages s’effectuer à l’air libre, créant ça et là des désagréments à la circulation, et même de la pollution. Tout ceci dû au déversement des différents liquides sur la chaussée.

La mesure du délégué du gouvernement auprès de la Cuy a été diversement suivie dans les différents milieux où s’exercent les activités incriminées. Au quartier Ngoa-Ekelle, lieu dit entrée polytechnique, le propriétaire du garage installé à ce niveau a tenu à se conformer à la nouvelle donne. « Cela m’a couté un peu d’argent pour acheter le matériel, mais je trouve que cette mesure, dans le cas où elle participe à embellir notre ville et à sécuriser nos installations, est la bienvenue » explique-t-il. Idem pour le garage situé au quartier Elig-Effa. Le chef de ce garage a lui aussi construit une barrière en matériaux provisoires pour exercer son activité en toute sécurité.

Si dans les arrondissements de Yaoundé (ydéIII), les garagistes se conforment tant bien que mal, Yaoundé fait figure de récalcitrant à la mesure du premier magistrat municipal de la cité capitale. Thierry M Responsable d’un garage au quartier Ekounou (deux chevaux), continue d’exercer sans qu’aucune disposition énoncée dans la mesure de la communauté urbaine n’ait visiblement été respectée. « Je paye mes taxes à la mairie et au service d’hygiène », rétorque-t-il en guise de réponse à l’interpellation du reporter.

Son collègue, plus loin, à quelques mètres du palais de justice d’Ekounou suit cette même logique. Les travaux sur l’axe reliant le carrefour Coron au marché d’Ekounou sont pourtant au niveau des finitions et méritent bien que les usagers, tels que les garagistes se conforment à la nouvelle donne.

Georges Parfait Owoundi- Mutations-

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