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Cameroun : les chinois ne veulent pas d’impact environnemental

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pollutionchineSelon le Wwf, les études d’impact environnemental menées dans le cadre des projets réalisés par les Chinois au Cameroun sont de simples formalités. En six ans, la Chine a investi près de 180 milliards F Cfa au Cameroun. Le volume total de l’aide chinoise lui, s’élève à plus de 145 milliards F Cfa pour la même période qui va de 2007 à 2013. C’est ce qui ressort du récent rapport du World wide fund for nature (Wwf) mené par le Bureau d’études techniques, économiques et commerciales (Betec). Rapport rendu public jeudi le 26 février 2015 à Douala, et qui est axé sur les investissements  chinois au Cameroun.

Des travaux qui concernent principalement des projets d’infrastructures, notamment les transports, le sport avec la construction des stades, le social pour les hôpitaux, les télécommunications et l’approvisionnement en eau potable, etc. Des projets qui, apprend-on, nécessitent aussi bien des investissements  directs étrangers chinois que des partenariats et des contrats.

A l’instar du contrat de construction pour le projet du barrage hydroélectrique de Lom Pangar, financé par un consortium d’industries financières internationales et attribué à la China international water and electric (Cwe). Seulement, ces actions ne sont pas sans incidence sur l’environnement. « La Chine est le pays le plus représenté en Afrique sur les chantiers liés au développement et en terme de développement, la Chine est la première puissance mondiale », révèle Njiforti Hanson, directeur du Wwf pour le Cameroun. Qui ajoute : « Mais, il n’y a pas de développement sans risque. Il faut prendre en compte les impacts négatifs ».

Visiblement, le développement économique et la préservation de l’environnement ne font pas toujours bon ménage. Pour atteindre la vision d’un Cameroun émergent à l’horizon 2035, le Cameroun s’est lancé dans de vastes projets.

Seulement, « tandis que ces projets vont indubitablement contribuer à aider le Cameroun à réaliser sa vision 2035 de développement permettant à devenir un pays émergent à revenue intermédiaire, il n’y a aucun doute qu’ils pourraient avoir un impact négatif irréversible sur la riche biodiversité du pays », lit-on dans le rapport d’étude du programme national de la Wwf. Pourtant, apprend-on de Martin Tsounkeu, consultant permanent de cette étude pour le Betec, le Cameroun a mis en place une législation appropriée qui exige que des projets comme ceux en exécution actuellement soient soumis à une évaluation d’impact environnemental et social. Lire la suite sur http://mutations-online.info/

Marthe Ndiang

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