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Cameroun : des victimes du changement climatique de plus en plus nombreux

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canalsousleauPlusieurs accidents avec mort d’homme déjà enregistrés dans les régions de l’Ouest, Littoral, Nord, Centre, etc.

Décidément à chaque pluie diluvienne ses victimes. A Bafoussam, deux fillettes ont été emportées par les eaux après un violent orage mardi dernier au quartier Tyo, laissant ainsi sans voix leurs parents. Les corps sans vie de Ferbiane Kuete, 10 ans et Princesse Yemeli, respectivement élèves en classe de CEI et à la Sil à l’école publique de Tyo ont été retrouvés  dans la rivière, derrière la maison et inhumés quelques heures après dans leur village dans les Bamboutos.

Au mois de août 2014, l’arrondissement de Bibémi, département de la Bénoué dans la région du Nord a aussi enregistré ses premiers dégâts suite aux fortes pluies. Elles ont causé un mort, des centaines de déplacés, des dégâts matériels importants avec à la clé une épidémie de choléra à gérer (23 cas signalés). Un bilan non-exhaustif.

En avril 2014, c’est le déclenchement d’un grand orage avec de puissantes bourrasques de vent et des éclairs déchirant le ciel qui a causé la mort de trois drageurs de sable dans le fleuve Moungo. Ils n’ont jamais eu le temps de revenir sur les berges à cause de la foudre qui, par la suite, viendra s’abattre sur l’un deux, semant la panique dans la barque et les poussant à se jeter à l’eau. L’un des corps a été retrouvé deux jours plus tard à la carrière de Banya non loin d’Akwa-Nord où se trouvaient également d’autres équipes de sableurs. C’était la consternation et la douleur parmi ses compagnons et ses proches.

En novembre 2013, Sadatou Mouamadou et sa fille Mariam Nadja, âgée de trois mois, Narcisse Nana, son épouse et sa fille Fortune âgée de 2 ans sont morts noyés, suite aux inondations causées par une forte pluie qui s’était abattue dans certains quartiers de Douala dans la nuit. Selon un habitant du quartier Nyalla Pariso dans l’arrondissement de Douala IIIe, « le torrent a détruit la maison de la femme construite en matériaux provisoires pendant qu’elle allaitait son bébé. Tous les deux ont été emportés par les eaux en furie.»

Sorèle GUEBEDIANG à BESSONG-cameroontribune.cm

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