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Agroalimentaire : 6000 entreprises recensées au Cameroun

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ajafe-agroLes industries agroalimentaires sont des moteurs de croissance économique au Cameroun. A en croire la délégation régionale du Fonds national de l’emploi (FNE) pour le Littoral, elles représentent « 11% du Pib, 6% des exportations, 33% de production industrielle et 27,2% de valeur ajoutée ».

Des chiffres révélés le 30 juillet 2013 lors de la réunion sectorielle du Fne portant sur l’industrie agroalimentaire. Le dernier recensement général des entreprises au Cameroun effectué par l’Institut national de la statistiques révèle de ce fait que « le secteur secondaire compte 12.154 entreprises constituées de moitie des entreprises agroalimentaires ». La plutard de ces entreprises sont des petites et moyennes entreprises (PME).

En tant que PME, elles sont confrontées à des difficultés qui freinent leur activité. « La forte présence des produits de contrebande, la vétusté du matériel de production, l’insuffisance quantitative et qualitative  des structures de conservation, la difficulté d’accès au crédit, la faible synergie entre les opérateurs du secteur, les difficultés d’approvisionnement en matières premières », énumère Thaddée Yossa, consultant en développement.

Conséquence, le Cameroun est contraint de se retourner vers les importations. « Les importations de produits agricoles et alimentaires ont couté à notre pays, 320 064.500.000 FCFA et les importations agroalimentaires, 126.031.500.000 FCFA » confie Alex Ndjebayi, coordonnateur des programmes de nutrition à Helen Keller International. Ces importations coûtent au Cameroun  près de 500 milliards de FCFA. « Un marché à exploiter au Cameroun. Au lieu de laisser nos fruits pourrir dans les plantations et les marchés, nous devons trouver des solutions pour les transformer. Ce qui va limiter ces importations. L’agroalimentaire est un secteur créateur d’emplois et de richesses. Au Cameroun, les industries agroalimentaires emploient déjà 10 % de la population », indique benjamin Kisso, délégué régional du FNE pour le Littoral.

Toutefois, il est impératif pour les Pme exerçant dans ce secteur d’activité d’améliorer leur compétitivité. En se « regroupant par filières. Elles doivent aussi mettre en place, des centres techniques et des clusters », argue Thaddée Yossa.

Ces entreprises doivent respecter les normes et mettre l’accent sur le management participatif. « Lorsque l’avis d’un employé est pris en compte dans la prise de décision, il se sent plus proche de  l’entreprise. L’employeur doit tenir compte des besoins primaires des employés car, nous avons constaté que la plusieurs employés n’ont pas de contrat de travail. C’est une main d’œuvre occasionnelle qui est employée avec des tâches régulièrement modifiées. Les employés doivent être bien traités sur le plan salarial pour un meilleur rendement» argue Dieudonné Bahelen, directeur des ressources humaines à Safacam.

Par ailleurs, les contraintes financières doivent être levées, l’environnement fiscal amélioré, les tracasseries administratives éliminées et les capacités des acteurs de ce secteur, renforcées.

Sandrine Tonlio Tiako

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