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16 stations agro-météorologiques contre le changement climatique

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Le gouvernement burkinabè a reçu 16 stations agro- météorologiques et agro- météorologiques automatiques d’une valeur de plus de 90 millions de F CFA de la part du gouvernement japonais et de ses partenaires, l’objectif étant de faire face au changement climatique. La réception officielle de ce matériel a eu lieu le mardi 12 juin 2012 à la Direction générale de la météorologie.

6 stations agro-météorologiques et 10 stations synoptiques soit au total 16 stations agro météorologiques d’une valeur de 82 281 158 millions de F CFA qui ont été remises à la Direction générale de la météorologie du Burkina. La réception officielle de ce matériel est intervenue le 12 juin dernier en présence du ministre des Transports, des postes et de l’économie numérique, Me Gilbert Noël Ouédraogo.

Le Directeur général de la météorologie, Ali Jacques Garané a souligné que ce matériel a été acquis dans le cadre du projet metéosur financement du Japon. Il a poursuivi en disant que le matériel réceptionné utilise essentiellement les nouvelles technologies de l’information et de la communication (internet et la téléphonie mobile, le GSM ou le GPRS) pour la collecte et la transmission des données, et produits vers un serveur qui sera installé à la Direction générale de la météorologie. « Pour la gestion et le traitement des données, nous utiliserons aussi de nouvelles technologies telles que les ordinateurs et les logiciels informatiques », a-t-il ajouté.

Le ministre Gilbert Noël Ouédraogo a rappelé l’importance d’un tel don de la part d’un pays ami et frère qu’est le Japon. Pour lui, cette importance se justifie par le fait que notre pays pratique essentiellement une agriculture pluviale, ce qui la rend très vulnérable aux changements climatiques. Le ministre a déclaré que nous vivons déjà les effets des changements climatiques depuis plusieurs décennies qui se manifestent essentiellement par une baisse de la pluviométrie et une forte migration des isohyètes.

Il a évoqué les nombreuses sécheresses de ces dernières années et de grandes inondations dont la dernière en date est celle du 1er septembre 2009. Pour lui, cela a eu pour conséquences des pertes en vies humaines, de fortes pertes de productions agricoles, des pertes en bétails et en biens matériels, etc. Il a souligné que c’est pour inverser les tendances de la dégradation de nos ressources naturelles et développer nos capacités d’adaptation que notre pays a mobilisé des financements pour la mise en œuvre combinée de trois projets dont les plus importants sont : renforcement des capacités pour l’adaptation et pour la réduction de la vulnérabilité aux changements climatiques au Burkina Faso, adaptation aux changements climatiques en vue de l’amélioration de la sécurité humaine et le renforcement des capacités pour une meilleure prise en compte des préoccupations liées à l’adaptation aux changements climatiques.

C’est dans le cadre de la mise en œuvre de ce dernier projet que la DGM avait signé un mémorandum avec le ministère de l’Environnement et du développement durable par lequel, elle est chargée d’assurer des études de modélisation climatique, du suivi agro-météorologique et de l’analyse de la vulnérabilité aux changements climatiques dans les six sites pilotes du projet.

A cet effet, elle a bénéficié d’un financement pour le renforcement de ses capacités par l’acquisition de ce matériel et la formation du personnel pour la conduite d’activités de suivi agro-météorologique dans les sites pilotes pour un montant global de 138 390 967 millions de F CFA. « Pour assurer une assistance agro-météorologique de qualité aux populations, il faut nécessairement des données climatiques de qualité et pour ce faire, il faut des équipements de qualité », a souligné le ministre des Transports.

L’ambassadeur du Japon au Burkina, Tsutomu Sugiura a souligné que ce matériel acquis permettra de relever les défis du Rio+20. Il a affirmé que son pays reste disposé à soutenir notre pays dans la prévention des changements climatiques. « La station est 100% automatique et peut collecter des données de tous les paramètres selon les normes internationales bien définies (température, humidité, les rafales du vent, etc.) », a confié Bernhard Pacher de la société Adcon Telemetry, dont la société a fourni le matériel. Cette cérémonie a connu la présence du ministre de l’Environnement, le Professeur Jean Kouldiaty et de la représentante résidente du PNUD au Burkina-faso

Ambèternifa Crépin SOMDA et Mariam BELEM

Copyrignts  éditions les pays 2012.

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